L’écriture a toujours été un moyen de m’évader de mon quotidien, elle s’accompagnait du désir latent que mes textes couvrant différents styles comme l’héroïque fantasy, la science-fiction ou la romance soient lus. Depuis quelques années, le quinquagénaire que je suis a décidé de reprendre le clavier pour déterrer les nombreux univers et personnages qui hantent mes disques durs et mon esprit, une quête qui se poursuivra de nombreuses années.
Curieusement, ma première œuvre éditée est une romance sentimentale issue d’une nouvelle qui ne devait être qu’un exercice d’écriture à la première personne. Je m’y suis plongé avec un grand plaisir, mais aussi avec sérieux puisque le thème est délicat et les protagonistes, des femmes.
Regardant obstinément vers demain, oubliant le temps présent, les choses qui poussent, les enfants qui grandissent, les êtres aimés qui disparaissent, tempus fugit. Ne pas se retourner pour éviter le constat de ce que l’on a raté, laisser passer sans en profiter, peut-être du bonheur, de la joie, va savoir ?
Pourtant, nous n’avons qu’une vie.