La taille d’un texte, toute une histoire…

Pour bien comprendre comment se nomme votre manuscrit, je vous ai condensé en une page, toutes les infos sur le sujet. Celles-ci peuvent varier bien sûr, chaque éditeur ou genre a ses propres critères. Les romans de Fantasy, par exemple, sont souvent plus longs suivant les univers qu’ils développent.

NomNombre de signes / mots
La twittérature140 signes maximum
L’HemingwayMicronouvelle courte de six mots pile !
L’Haïku
Petit poème de dix-sept syllabes, en trois vers.
La MicronouvelleJusqu’à 1000 signes ou environ 150 mots.
Le dribble50 mots maximum
Le drabble100 mots maximum
La Nouvellede 150 à 15 000 mots
La Novellade 15 et 30 000 mots
Roman courtde 30 à 50.000 mots
Roman standardde 50 à 80.000 mots
Roman long+ de 80.000 mots
Tableau des appellations des textes suivants leur taille

Nota : comptage des signes et mots

Pour la langue française, on compte généralement en signes espace compris (abréviation=sec). Cette information est importante, car beaucoup d’appels à textes définissent un nombre de signes maxi et non en mots ou en page.
Pour connaître le nombre de mots moyens quand on vous parle en signes espaces compris (sec), le facteur est de 6. (250 mots = env. 1500 sec)
On compte en moyenne 250 mots par page pour un livre standard format A5 (14,8×21), taille de police 12, interligne simple.

Roman : le secret de la réussite !

« … Un petit message pour solliciter votre aide ! En effet je souhaiterais savoir si vous aviez des « trucs », des « tuyaux » pour l’écriture d’une bonne intrigue policière. Je sais que une « recette secrète », mais si vous aviez deux trois bricoles à me donner en pâture… »

Je suis un athée devant l’éternel, pourtant en lisant ces lignes postées sur un réseau social commençant par F et finissant par k, je me suis écrié : Mon Dieu ! Comment peut-on croire que pour écrire un roman, il suffit de connaître des trucs et recettes secrètes ! (Comme les crêpes, alors !)

C’est déconcertant quand on connaît la masse de travail que cela représente et que certains grands auteurs ont passé dix à vingt ans de leur vie à ramer avant de rencontrer leur premier succès et je ne parle pas de ceux qui sont morts dans la pauvreté pour n’être reconnu… qu’après leur mort.
Je ne sais pas ce qui est le plus fou ? L’auteur de ce message un peu candide ou moi qui m’étonne de ce genre de questions. Je me dis que les livres « comment faire un roman en XX jours » ont encore de beaux jours devant eux.
J’imagine les membres du groupe attendre en embuscade la fameuse formule magique pour s’en emparer à leur tour, puis pondre d’innombrables best-sellers en cachant à leur tour le secret de leur réussite. Le quidam espérait peut-être que Maxime Chattam* en bonne âme vole à son secours pour lui distiller son fameux secret !

J’ai tenté une réponse diplomatique, restée sans suite d’ailleurs. Le demandeur pensant certainement que je faisais partie de « ceux qui savent » et qui ne veulent surtout pas partager leur secret (oui là, nous tournons en rond).
Quelle réponse ? Je lui ai conseillé de lire ! Oui, c’est idiot, mea culpa. La dernière fois que je l’ai fait, un auteur a écrit fièrement que cela ne servait à rien et qu’il fallait même éviter toutes lectures pour ne pas copier le style des autres, ô misère. Comme si acquérir un style d’écriture se faisait en claquant des doigts. Je ne retranscrirais pas les termes de son message, certains risqueraient un choc émotionnel, voire un malaise vagal et je n’ai pas assez de lecteurs pour me permettre d’en perdre.
Pour me dédouaner, je dirais que j’ai été influencé par de grands auteurs dont Stephen King qui, page 170 de son livre « écriture » conseillait :

Si vous vous voulez devenir écrivain, il y a avant tout deux choses que vous devez impérativement faire : Lire beaucoup et beaucoup écrire. Il n’existe aucun moyen de ne pas passer par là, aucun raccourci.

Je ne suis pas un littéraire, mais de nature pragmatique, je crois sur parole un écrivain qui a vendu plus de 350 millions de livres en quatre décennies.

* Et pour vous, lecteurs qui avait lu ce billet jusqu’au bout, en cadeau, une partie du secret de Maxime Chattam : Étude de lettre moderne, formation en criminologie.
Je tiens également à votre disposition un bonne recette de crêpes.

Zugzwang, nouvelle de Bouffanges

Il y a des choses que l’on a du mal à expliquer, comme ça, sur l’instant; elles vous prennent aux tripes, d’un coup et vous devez laisser passer du temps pour les exprimer. Je ne pourrais pas vous dire pourquoi. C’est peut-être tout bête, mais c’est aussi ça, la magie d’une nouvelle.

Avec Zugzwang, mot allemand signifiant « coup forcé », nouvelle de Bouffanges sur l’Indé Panda 5. L’auteur place le lecteur dans cette situation délicate, mais il ne le sait pas, c’est toute la subtilité, contrairement au protagoniste de l’histoire qui en est pleinement conscient, et on a beau chercher à faire un…
Enfin non, je ne peux pas vous en dire plus sans trop en dévoiler. Il faudra la lire par vous-même, cette nouvelle est, sans aucun doute, une autre pépite de l’Indé Panda.

J’ai aimé la manière dont l’auteur a construit son texte. C’était risqué, audacieux, un peu comme certaines parties d’échecs où l’on essaye de déstabiliser l’adversaire, le surprendre pour le mettre mat.
Chez moi, cela eut un double effet « Kisscool ». L’histoire d’abord, qui en elle-même est magnifique, je me suis vite pris d’affection pour le héros; oui, je veux l’appeler comme ça, parce que pour moi, cet enfant est un héros, même si son entourage ne le comprend pas. Ensuite, je dois vous avouer que le deuxième effet est très personnel. Fervent lecteur des livres dont vous êtes le héros dans ma jeunesse, je me suis facilement pris au jeu et des souvenirs enfouis en moi sont remontés en surface. Bouffanges a su reproduire ce système à la perfection; sachant que cela demande beaucoup de travail pour être cohérent; pousser le lecteur à poursuivre l’histoire et surtout la reprendre encore et encore. Pour ma part, je l’ai faite trois fois, toujours en attente de quelque chose, mais comme je l’ai déjà écrit plus haut, pour le savoir, il faudra le découvrir par vous-même.

l’IndéPanda est un recueil gratuit de nouvelles disponible sur amazon ou Kobo, 10 nouvelles, 10 auteurs à découvrir.

Iris, viens je t’emmène, nouvelle d’Emilie Trévalet

Ma lecture d’ Avis de passage, la nouvelle d’Émilie Trévalet présente dans L’indé Panda n°4 m’avait frappé dans son écriture. Sa façon de présenter les personnages, de relater cet échange privilégié d’une femme et d’un médecin d’un certain âge, riches d’histoires et d’expériences humaines pour reprendre ses termes.

Aujourd’hui, j’ai lu, Iris, viens je t’emmène, une nouvelle rafraîchissante. Le carnet de voyage d’une jeune femme qui affronte ses peurs et sort de sa zone de confort. Parce que se décider à voyager, est déjà une aventure pour Iris.
Les 25 pages qui constituent cette nouvelle se lisent d’une traite. Cela paraît court, mais ne vous y trompez pas; c’est d’une incroyable richesse et j’adore le côté écocitoyen de l’auteure.
En premier lieu, Émilie Trévalet nous présente les personnages, juste ce qu’il faut pour les rendre attachants, pour nous donner l’impression de les connaître et peut-être même de les avoir croisés un jour. On aimerait tous avoir un oncle Oscar qui nous embarquerait un matin dans de folles aventures. Puis l’auteure nous transporte dans la partie Bolivienne de la Cordillère des Andes et… La suite, découvrez-la vous-même. Le décor est planté, il ne vous reste plus qu’à vous laisser emporter par ce merveilleux voyage si riche en descriptions.

Liens à retenir :
Iris, viens je t’emmène d’Émilie Trévalet sur Amazon (ebook gratuit).
La page facebook d’Émilie.
L’indé Panda 4 sur Amazon où vous pourrez retrouver Avis de passage.
La page facebook de l’indé Panda, recueil gratuit de nouvelles de différents auteurs.


Le Pacte

Couverture

Avril 2019
Le Pacte, nouvelle de 30 pages.
Public cible : jeunes adultes, adultes.
Genre : contemporain, choix, amitié, amour.

Résumé :
À l’aube de leur dixième année, Nathalie et Stéphane ont scellé un pacte pour une amitié éternelle. Mais vingt ans plus tard, les aléas de la vie rendent les choix et les promesses difficiles à tenir.

Disponible en ebook gratuit sur KoboAmazon ou sur demande directe à l’auteur.